#1 Le développement de la forêt : définition et biodiversité
La première question qui se pose est la suivante : qu'est-ce qu'une forêt ?
Pour être considérée comme une forêt, la surface de la terre doit avoir une couverture minimale d'arbres. Cela représente environ un tiers de la masse terrestre mondiale, soit 4 milliards d'hectares. Non seulement environ 60 millions de personnes, mais aussi les deux tiers de toutes les espèces animales et végétales vivent aujourd'hui sur cette masse terrestre.Cependant, les termes utilisés afin de décrire les forêts au sens juridique, biologique, culturel et géographique sont très différents.
Peut être considérée comme une forêt n'importe quelle surface au sol ayant des plantes forestières. Le terme de forêt comprend également les surfaces au sol déboisées ou ouvertes, les chemins forestiers et les clairières. Ou encore une formation végétale, qui est essentiellement constituée d'arbres et qui couvre une surface si conséquente qu'un climat forestier caractéristique peut s'y développer.
Les différences entre les espèces forestières peuvent être trouvées de différentes manières. Des forêts de feuillus à forêts mixtes en passant par les forêts tropicales, il en existe une grande variété. Les premières espèces d'arbres ont environ 300 millions d'années, 30 millions d'années plus tard les premières forêts de conifères sont apparues. Les feuillus existent depuis environ 100 millions d'années. Les forêts mixtes se sont à leur tour bien établies 5000 à 2000 ans avant Jésus-Christ.
Néanmoins, la répartition des forêts est toujours soumise à des conditions écologiques. Les forêts nécessitent une pluviosité suffisante. Sinon, la forêt se transforme en steppe ou en savane sèche. Le niveau de croissance faible des arbres ne permet plus, par définition, d'avoir des forêts même à des altitudes correspondantes.
Du fait de l'intervention humaine, nous pouvons continuer à faire une distinction entre les forêts quasi-naturelles et non naturelles, en particulier dans le secteur économique. Ces dernières sont caractérisées par des arbres d'espèces étrangères ou par une diversité génétique limitée, plantée artificiellement. Les plantations, quant à elles, désignent des systèmes forestiers très éloignés de leur état naturel. Ici, une seule espèce d'arbre, souvent à croissance rapide, prédomine de manière générale.